Outre les établissements commerciaux créés pour les personnes handicapées,
le nombre de personnes travaillant dans des établissements publics,
des hôpitaux ou des entreprises ordinaires augmentent progressivement.
Au début, les tâches à effectuer peuvent être vécues comme un véritable challenge.
Cependant, chacun les surmonte avec courage et ténacité : elles réussissent grâce à leurs efforts !
Vincent travaille comme serveur à hôtel-restaurant depuis 6 ans. Afin de créer un espace confortable pour nos clients, nous vérifions en permanence l’état de l’établissement tout en servant avec soin de délicieux plats que les clients pourront savourer. Avant de trouver un emploi ici, il est allé dans une école professionnelle de restauration, et a fourni beaucoup d’efforts. Aujourd’hui, il travaille toujours et est devenu le tuteur d’autres personnes handicapées qui y font à leur tour leur apprentissage. L’histoire des défis que Vincent a dû surmonter avec son père a été publiée au cinéma en tant que film-documentaire l’année dernière (Vincent et moi).
Après 4 stages et 1 an en contrat d’alternance où, chaque semaine, François était 2 jours en classe et 3 jours en entreprise, il a été embauché en CDI (contrat à durée indéterminée) le 5 septembre 2017. Il travaille dans l’équipe “Environnement de travail” qui compte 3 personnes, de 8h30 à 15h au sein de 2 entités avec 75 salariés:
il s’agit de la Fondation Jérôme Lejeune et de l’Institut Jérôme Lejeune. Il est fier d’y travailler au courrier, à la réception des dons, et pour apporter à chaque salarié le matériel dont il a besoin. En plus de la contribution pour les déménagements, il accueille les visiteurs et aide toutes les personnes trisomiques et leur famille.
La Fondation Jérôme Lejeune fut créée en 1995, un an après la mort du Professeur Jérôme Lejeune qui a découvert la cause de la trisomie 21. La Fondation reconnue d’utilité publique, a trois missions : la recherche sur les déficiences intellectuelles d’origine génétique, l’accueil et le soin des personnes atteintes de ces pathologies par une consultation médicale spécialisée, et la défense de la vie.
Le MAPAD (Maison d’accueil pour Personnes Agées Autonomes et Dépendantes), Laport MITSUSAWA, est un établissement original ; c’est un bar où l’on peut écouter du jazz. Masaya y travaille comme homme de ménage. Nettoyer les installations est une tâche très importante pour que tout le monde se sente à l’aise.
Son emploi de temps est de 10h à 17h. Tous les matins, il quitte sa maison à 8 h35 et prend seul le train avec plusieurs changements. Ce n’est pas facile de supporter les heures de pointe mais pour aller travailler, cela vaut la peine.
En dehors du travail en semaine, Naoko travaille à temps partiel tous les dimanche après-midi. Dans la classe de danse rythmique, son rôle est de soutenir les activités des enfants en tant qu’assistante.
«C’est beaucoup de travail car il y a des enfants qui
ne nous écoutent pas.» raconte Naoko en riant. Si
des enfants ont des difficultés, elle s’approche d’eux doucement et essaie de leur parler à leur hauteur. Son rôle est très important dans cet atelier ; elle est comme une sœur qui rassure les enfants et une référence pour les autres animateurs.